*L’équipe de gérance de Mötley Crüe n’a pas autorisé l’équipe (comme plusieurs autres médias présents au FEQ) à prendre des photos et des vidéos du spectacle.*
Dès l’ouverture des portes à 17 h 45, nombreux étaient les jeunes adultes (début vingtaine) à affluer sur les plaines d’Abraham. Surprenant, car on se serait attendu à observer plus de festivaliers qui étaient dans leur vingtaine il y a déjà…plusieurs années (pour ne pas dire il y a 30 ans)! Sans blague, c’est une bonne nouvelle pour le métal. La musique de Mötley Crüe a su traverser les époques malgré tout et joindre un public jeune en ces années où le hip-hop, le country et le pop trône dans les palmarès commerciaux.
C’était la première fois qu’on voyait John 5 avec le groupe à Québec. Le guitariste virtuose a remplacé Mick Mars récemment. Sa réputation n’est plus à faire et il est nécessairement un atout pour Mötley Crüe, car il faut l’avouer, les gars ne sont plus jeunes et la guitare et un élément clé des pièces du groupe. Il a d’ailleurs démontré tout son talent lors d’un long solo de guitare qui pourrait devenir le thème de l’émission!
Parlons maintenant des appréhensions concernant la voix de Vince Neil. Bien qu’elle ne soit plus ce qu’elle était, le chanteur dans la soixantaine a bien tiré son épingle du jeu. On peut en dire autant de Nikki Sixx et de Tommy Lee qui ont livré une solide performance à leur instrument respectif. Lee s’est même adressé à la foule quelques minutes et a demandé à voir des poitrines…ce qu’il a obtenu! Que serait un spectacle des années 80 sans cela?!
En résumé, les hits se sont enchaînés pendant 90 minutes notamment : Wild side, Shout at the devil, Looks that kill, Home sweet home, Dr Feelgood et en finale Same ol’ situation, Girls girls girls et Kickstart my heart. Clairement les festivaliers n’étaient pas présents pour entendre la nouvelle pièce Dogs of war, jouée à mi-parcours de la prestation, qui n’a pas suscité les passions. Hormis cette petite baisse d’intensité, mission accomplie pour Mötley Cruë au FEQ!